Cliché n° 5- L’Etat a vocation à s’occuper de tout car le marché est défaillant
Cliché n° 5- L’Etat a vocation à s’occuper de tout car le marché est défaillant (Diapo 13)
Diapo 14 – Les défaillances du marché sont connues. Il fonctionne mal lorsqu’on est en présence :
- d’externalités : dans ce cas il y a un écart entre le coût social et le coût privé d’une action (effet externe négatif) ou entre son rendement social et son rendement privé (effet externe positif). Cela fausse l’allocation des ressources. Si une entreprise crée une externalité positive, elle n’en sera pas rémunérée et aura donc tendance à sous-produire, et inversement
- de biens publics caractérisés par la non-rivalité de leurs usagers. Ils posent le problème du passager clandestin : si l’Etat ne les produit pas, personne ne le fera, il faut donc les financer par l’impôt
- de manque de transparence de l’information
- d’un absence de concurrence (monopole)
Diapo 15
Mais l’Etat supposé y remédier est lui aussi défaillant :
- il a spontanément tendance à grossir et à étendre son emprise
- c’est un mauvais actionnaire et un mauvais gestionnaire. Dans notre pays 5,5 millions d’agents publics échappent aux règles de base du management et de la gestion des RH
- il est sensible aux groupes de pression
- il est « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » – Frederic Bastiat
On entend pourtant souvent dire que c’est à l’Etat de créer les nouveaux emplois et de sauvegarder les emplois existants
Or ce sont les entreprises qui créent les emplois. Les APU ne peuvent le faire qu’à partir des ressources qu’elles prélèvent sur les agents privés.
En outre si l’Etat cherche à tout prix à sauvegarder les emplois existants (par exemple en interndisant les licenciements) cela bloque l’innovation, fait disparaître les gains de productivité et met en péril la prospérité du plus grand nombre
Le mot d’ordre devrait plutôt être : le marché autant que possible, l’Etat pas plus que nécessaire